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Écrit par F. Thénard   

LA MAXIMAPHILIE

 

Une collection à l’avenir brillant

 

Une carte postale, un timbre-poste, une oblitération, une parfaite concordance de sujet, de lieu et de temps entre les trois, c’est la règle de la maximaphilie, une discipline pour petits et grands.

 

C’est vers la fin du 19ème siècle que remontent les origines de la carte-maximum lorsque sont édités les premières cartes postales illustrées parallèlement à l’émission des premiers timbres commémoratifs, symboles, personnages et paysages. le verso de la carte postale étant réservé uniquement au nom et à l’adresse du destinataire, le timbre et l’oblitération se trouvaient au recto.

La maximaphilie trouve son plein essor après la seconde guerre mondiale et c’est d’ailleurs à cette époque que se créé l’association « Les Maximaphiles Français ».

 

 

Les trois éléments constructifs d’une carte-maximum sont les suivants :


* Le timbre-poste doit avoir pouvoir d’affranchissement, sans défaut, être déposé sur le resto de la carte postale. Ainsi les timbres-taxe, les préoblitérés, les timbres pour les colis postaux ne sont pas valables. Il ne peut y avoir deux timbres sur la même carte.

 

* L’illustration de la carte postale doit offrir la meilleure concordance avec le sujet du timbre. Le format doit être aux normes admises par les Administrations postales. Elles doivent se trouver dans le commerce avant l’émission du timbre. Ne peuvent être considérées comme correctes, les reproductions d’un timbre en tant que carte postale, photos, montages, collages, photocopies, ou dessin créés spécialement pour l’émission. A l’exception des cartes anciennes, l’illustration doit représenter au moins 75% de la superficie.

 

* L’oblitération doit être authentique et lisible. Elle doit avoir obligatoirement un rapport direct avec le sujet du timbre et de la carte postale donc si possible une double concordance par son texte ou par son affluence : Du lieu tout d’abord et ensuite du temps.

- De lieu : un timbre et une carte de la Tour Eiffel doivent recevoir une oblitération de Paris. Sinon elle n’est pas valable.

- De temps : la date d’oblitération doit être comprise entre la mise en circulation du timbre qui a donc pouvoir d’affranchissement et sa démonétisation.

L’oblitération peut être une flamme illustrée, un timbre à date premier jour ou une oblitération ordinaire ou temporaire.

 

 

Les participations maximaphiles sont classées par pays ou groupe de pays, par spécialité ou étude et par thème.


C’est une discipline très ouverte, à la fois ludique et culturelle qui s’adresse à tout un chacun. La maximaphilie suppose une bonne dose de curiosité, un intérêt pour la philatélie, une passion pour un sujet et de la patience.

Commencer une collection n’est pas compliquée à partir du moment où tous les éléments sont réunis. Il faut choisir un sujet précis et large, chercher de la documentation qui s’y réfère dans les maisons de presse, les brocanteurs, négociants.

 

 

François Thénard


 

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